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Un reptile sur le divan
11 août 2004

Des histoires dérisoires.

Quelles histoires?

Et bien, disons que mes histoires de couples sont de loin(après mes histoires drôles)les plus dérisoires que je connaisse.
Sombre début hein?
Si je dis "mes histoires de couples" c'est que ça s'est souvent mal fini, je pourrais retenir une histoire où ça c'est bien passé.
A chaque fois, je tombe amoureux, c'est bête, ça arrive à tout le monde. Souvent, je ne fais rien de particulier, juste j'essais d'être dans la sphère de communication de la personne, j'y entre par étapes. Communication visuelle, je m'arrange pour la croiser, lui sourire à chaque fois, puis, je me fait introduire par une de ses connaissance.
Le temps faisant(ce qui arrive avant le couple est souvent du long, très long terme) j'arrive enfin à déclarer ce que je ressent. Parfois cela allait dans les deux sens, parfois aussi je n'avais rien fais et la personne venait me voir en premier(rare mais établi).
Puis commence le truc du couple. Je deviens invivable, inconsolable quand elle n'est pas là et terriblement chiant et hyperactif en sa présence. Je me déteste carrément. Puisles choses on souvent suivis la même mécanique :
Je finis par rencontrer les parents de la personne, je leur plaît d'emblé(poli, souriant et ayant de la conversation).
Puis, les choses deviennent bizarre. Je fais de plus en plus de conséssion tandis que ma partenaire devient de plus en plus invivable.
Crises de jalousie à chaque fois que je ne peut la rejoindre, impossibilité de voir mes amis quand je le veux, quasi-systématiquement.
Crises de jalousie quand je parle à la moindre fille de moins de 25 ans, bref, je fini par me sentir comme "propriété privée et exclusive" de la fille.
Alors, plutôt que de laisser traîner, je lui explique. Je lui dis que, d'une part, on à qualque chose à deux, que ça durera le temps que ça durera, qu'il ne faut pas prévoir un mariage ou un bébé, parce que l'on ne sais pas qui on est vraiment ni qu'est-ce qu'on va devenir, surtout quand on est encore étudiant, non-diplômé et relativement peu enclin à s'occuper de soit correctement.
Et cela crée une crise, une "crise de couple", les "tu m'aimes plus" les sanglots, les cris. L'entêtement qu'elle a à dire que si, ça peut que durer, qu'on est bien et qu'on finira forcément ensemble.
Inconscience du fait qu'un enfant par exemple, ça se fait à deux tout d'abord, ensuite, que ce n'est pas un phénomène de mode, qu'il faut pouvoir assurer la vie de l'enfant, et aussi sa propre vie.
Et j'ai toujours fini par partir, dire que j'en avais marre, qu'elle n'avait aucune notion de la réalité. Que ses parents ne seraient pas toujours derrière elle, que personnelement, je ne connaissais aucune histoire qui finissait bien.
C'est égoïste, je sais, mais je suis peu être trop proche de la réalité, et trop marqué par mon entourage familial. Quasiment toute ma famille(oncles, tantes et parents) sont divorcés, certains plusieurs fois.
Leurs points communs : mariés jeunes, à une époque où le chômage n'était qu'une infime partie de la population et les idéaux familiaux se relevaient des suites de la seconde guerre mondiale.
Et ces gens là ont élevés leurs enfants dans cet esprit alors que la conjoncture à changé, donc ils ne sont plus applicables et sont surranés.

C'est pourquoi je suis en froid avec la notion de couple, trop de mauvaises expériences, relevants du schéma précédement expliqué.

Ou alors je n'ai vraiment pas eu de chance et je suis tombé que sur des folles furieuses, mais ça je n'y crois pas, même si plusieurs d'entres-elles sont désormais mariées et mères, mères au foyer, je précise.
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