Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un reptile sur le divan
22 février 2005

And i felt useless.

Grosse mini remise en question.

Est-ce que je réussis encore à me convaincre que tout va bien?

J'explique. La bonne humeur est une notion tout à fait subjective, on se sent de bonne humeur ou on se sent d'humeur à chier des pendules.
J'ai encore pour moi le fait de pouvoir me regarder dans la glace le matin sans me dire que je suis un gros connard. Encore une preuve de subjectivité.
Je suis en paix avec ma conscience, je ne regrette plus ce que j'ai fais, mais là, je regrette de n'avoir pas fais certaines choses. Parfois je regrette d'avoir fais le deuil de pouvoir me considérer comme apte au couple. Mais c'est encore très subjectif, disons que là s'en est même égoïste, malsain. J'aimerais pouvoir, quand j'en ai le désir, passer le nuit avec une fille que j'aim bien. Avoir quelqu'un avec qui dormir. La solution la plus simple et la moins travaillée serais de tomber amoureux, que cela soit réciproque, de former un couple et de profiter ainsi de la présence de l'autre dans mon lit un maximum de fois dans la semaine. Evidement, je n'aime pas ce qui est trop simple. De plus, comment saurais-je si je suis réellement amoureux? ça a du m'arriver une fois, j'en suis ressorti lessivé et très déçu, de moi et de l'autre. ça n'a rien de si magique finalement, être amoureux. On peut certe se sentir bien, quand on sait que c'est réciproque, on se sent invincible. Mais, oui, il y a un mais, peut on aussi continuer à être amoureux ? Je ne le pense pas. Je ne crois pas aux âùes soeur, c'est du pipeau, la destinée n'existe pas(même si les idées de destinée on engendrés de très bon romans, cela reste du divertissement) rien n'est écris à l'avance, les seuls mots écris à l'avance sont les lignes des dernières pages d'un livre quand on le commence.
Donc, comme je n'aime pas la facilité, que je ne crois pas à l'amour éternel, que je suis contre les principe d'avoir peur de vieillir seul, que la survie de l'espèce peu se passer de ma contribution reproductive, que ma "lignée" ne s'arrêtera pas à moi, j'ai une famille qui envisage de le faire pour moi, je préfère essayer autrement.

"Il y a trois façons de s'en tirer, la bonne, la mauvaise et la mienne. Si j'essaye la mienne je pense que ça va marcher".

Je préfère essayer de garder des liens ténus mais réels avec des jeunes filles qui parfois aiment que j'investisse leurs couches pour quelques heures hors du monde des tristes.
Je préfère ne pas avoir autant que je le voudrais quelqu'un pour partager mes nuits, mais avoir quelques nuits que je puisse me rappeler avec une sorte de sentiment de satisfaction et de bonheur. Le bonheur absolu n'existe pas, c'est un leurre pour faire obéir la masse. Chacun devrais avoir sa propre définition du bonheur.
Un bout de la mienne(je n'ai pas dis de sa propre définition du bonheur devait tenir en quelques lignes, certains d'entre nous aurait besoin d'écrire un livre pour seulement parvenir à donner une fomre à leur bonheur).
Glander devant la télé, devant un film qui fait remuer ma carcasse de corps d'élans d'émotion, allongé dans mon sofa, sous ma couette, bien au chaud, seul ou avec quelqu'un, c'est un moment que je mettrais dans ma définition du bonheur.
Sourire à une inconnue que je trouve jolie, dans le train, à quelques rangées de sièges devant moi, et avoir en retour un sourire qui aurais pu me faire chavirer si je n'étais pas aussi dur avec moi même est un morceau de bonheur, un tout petit morceau, insignifiant mais je m'en rappelerais plus que tout l'ensemble du trajet parcouru et j'aurais un sourire béat durant le reste de la journée.
H.G. Wells nous a décris un semblant d'utopie, dans laquelle les être humains étaient ataraxiés au profit d'une race dominante, qui les nourrirais de fruits drogués.
L'ataraxie les maintiens dans une sorte d'équilibre, les morlocks prélevant juste ce dont ils ont besoin d'humains pour survivre, laissant aux autres le soin de se reproduire car "c'est bon le sexe" mais pas parce que "j'aime le sexe". Comme il sont en ataraxie, l'idée même de préférer telle ou telle position ne tiendrais pas dans un esprit d'aimer dominer ou d'être dominer, mais dans celles qui leur apporterais le plus de plaisir.
Je ne veut pas l'ataraxie, je préfère aimer, être rejeter, être triste, mais je ne veut pas qu'on me dicte quel comportement sexuel ou sentimental je doit adopter.
"tu devrais te trouver une fille, ça te ferais du bien". Non, pas sûr, je verrais quand j'en aurais l'envie.
"tu devrais faire des enfants, j'ai jamais été aussi heureux que le jour où j'ai eu un bébé". Non, pas sûr, j'ai pas envie de faire supporter là où je vie à quelqu'un d'autre.

Donc, finalement, j'en reviens au même point.
Après avoir pensé aux multiples options d'essence judéo-chrétiennes(mariage, couple, enfants...) je me dis que je préfère égoïstement finir ma vie tout seul mais en paix avec ma conscience et surtout en ayant fait ce que j'ai eu envie de faire sur le plan sexuel et sentimental.
Publicité
Commentaires
D
T'ecris bien et je me retrouve pas mal dans ce que t'ecris.
K
bang bang..quelle sincérité..
Publicité