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Un reptile sur le divan
3 novembre 2004

Night rider.

Pourquoi faut-il que les meilleurs sessions de musique non-stop de nova soient durant la nuit, à partir de minuit? Sans arrêts, sans parlotte, juste un mix electro-techno-ambiant reposant et salutaire pour moi? Je ne critique pas la programmation de la journée, c'est plus commercial certes, mais on n'est pas agressé par Avril Lavigne ou par des brailleuses outre-atlantique francophone.
Mais j'adore les sessions de nuit. Je devrais devenir un homme de la muit alors, ne vivre que dans la pénombre et travailler quand les autres dorment? Ca serais possible, mon métier pourrais me permettre de faire du télétravail très facilement, je choisi mes horaires, peu de contraintes sauf les brainstorming ennuyeux sur des projets où tous les autres prennent un air sérieux et rébarbatif, les rendez-vous avec des clients, des formations, mais je pourrais télétravailler la nuit. Pourquoi? Parce que la nuit, les programmes de Nova me plaisent, parce que la nuit mes contacts msn sont plus facilement connectés que mes voisins, parce que mes amis du bout du monde sont eux debout et nous pouvons communiquer.

Ca me rappelle un épisode de mon adolescence. Je découvrais les joies des amours étrangère, en la personne de M, une charmante hollandaise que j'avais rencontré au camping dans lequel je travaillais. Mon tout premier job d'été, moi et mes 16 ans révolus, pas encore fumeur, sportif invéterré et nageur obstiné, je ne sais pas comment mais elle m'a choisi, j'ai connu sa famille, et j'ai passé deux semaines chez elles, à Einhdoven, près de la frontière belge. Accueillis à bras ouvert, je fut l'espace de deux semaine la star des soirée de voisinage de mes hôtes.

Shopping, visite de parcs d'attractions, premiers frissons en Harley Davidson(le voyage de l'aller avec un ex de ma mère), la découverte d'une autre culture, les entractes durant la séance de cinéma, premiers vrai contacts avecl'informatique moderne, premières fois ou ma langue découvrait autre chose qu'un cou ou une bouche.
Et aussi une autre télévision, une dans laquelle ce n'est pas le sexe qui est tabou, ou une poitrine opulente est présente à 20:00, ou une émission s'appelle "night rider".
Pour les locaux, cette émission est nirmale, sans plus, pour moi, premier contact avec une vérité crue sans fioriture. L'animatrice de l'émission était payée pour vivre la nuit en hollande, et toutes les semaine un résumé en images de ses périgrination dans Amsterdam. Le quartier rouge et ses prostitués en vitrine, le quartier des tatoueurs où le tenacier d'un magasin se tatoue l'autographe de la miss sur la cheville. Vivre la nuit est devenue une idée qui est venue se nicher dans l'épaisseur des méandres neuroniques de ma matière grise, pour ressurgir de plus en plus.

Mais je suis quand même bien trop attaché au jour pour quelques raison. J'aime le soleil sur ma peau, j'aime les chaudes journée d'été où les filles ne portent presque rien et que c'est déjà trop pour elles.

J'aimerais n'avoir qu'a peu dormir, ne pas nécessiter autant d'heures de ma vie à me perdre en rêves parfois chauds et humides, parfois gris froid et déprimants.
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