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Un reptile sur le divan
30 septembre 2004

"C'est facile à trouver chez toi".

On sonne à la porte, enfin, à la grille du jardin.
On insiste, il ouvre les yeux et jette un oeil sur le réveil au pied du lit. 11:##, il ne voit pas les deux derniers chiffres, cachés par un replis de la couette bigarrée.
Il la rejette, se met sur ses pied et fonce sur la moquette tout d'abord, puis sur le carrelage froid.
Il arrive vers la porte fenêtre et jette un oeil, personne.
Quand on frappe à la porte. Il dit "par ici, la porte fenêtre!".
Elle apparaît, emitoufflée, il remarque qu'il fait froid. Lui il est brûlant, il à toujours été brûlant.
"Salut, c'est mon jour de congée, j'passais dans le coin, j'me suis dit que j'passerais bien te dire bonjour. J'te réveille"
"Non Pris', du tout. Entres, il à pas l'air de faire chaud".
Pendant qu'elle parcours les quelques mètres séparant le froid automnale du doux foyer, il l'observe de haut en bas.
Un style bigarré, qu'il avait souvent vu porté par des filles plutôt artistique dans leur tête ou bien dans leur métiers et études.
De la laine, beaucoup, un piercing au dessous de la lèvre inféririeure, une pointe de métal blanc, qui scintille à la faible lumière du jour.
Elle a un sourire malicieux, il regarde ses yeux et suis leurs direction, elle à vu la dureté matinale propre aux garçons fraîchements réveillés. Ca ne le gène pas, sa presque nudité ne l'avait jamais réellement géné, tant que son pubis n'était qu'évoqué ou deviné, ça allait pour lui.
"Vas-y, assied toi, j'vais enfiler un truc, tu veux un café, quelque chose?"
"Tu as du thé? Un fort, presque boir comme le café, tu vois ce que je veux dire?"
Il la regarde et lui souris, il n'a pas ses lunettes mais d'aussi près, ça ne le gène pas.
Il appuis sur le bouton de la cafetière, et fonce dans sa chambre, quelques secondes après, il revient, un pantalon de toile noir et ample, un t-chirt noir et ample. Pieds nus.
Tandis que le café coule, il prépare le thé. Elle ne dit rien, le regardant faire, chacun de ses gestes évoque un pas de danse, comme si faire du thé était un rituel chez lui.
La main droite se lance à l'assaut d'un placard tandis que la main gauche saisi deux mugs, la droite redescend avec un sachet tandis que la gauche fonce dans la boîte à sucre.
Il la regarde et montre deux doigts. Elle hoche la tête. Il sort quatre sucres, deux pour chaque tasse.
Le café est presque près, de l'eau dans la tasse, le sachet de thé en surface, il pose les deux sucres sur la sachet. Entraîné par le poids, le sachet se retrouve coincé dans le fond du mug, les deux sucres ne fondent pas encore. Il enfourne le tout dans le micro-onde et pose une minute de répis à ses mains.
Le mug tourne sous la lumière, la caftière crachote le reste de l'eau. Il la regarde et commence à lui parler, une minute pour combler l'attente des boissons.
Il la dirige imperceptiblement. Il apprends donc que son nouveau job lui plaît, qu'elle rencontre plein de créateurs qui veulent associé les bijoux que sa patronne produit avec les vétements qu'ils créent.
Puis, il lui demande si ce boulot ne va pas géner leur relations, à elle et à son copain. Elle lui dit que non, vu que son mec n'est plus son mec.
Il se retourne et le micro-onde délivre sa note personnelle. Il sourit intérieurement. Il verse son café, attrape deux cuillers au vol dans un tiroir et l'invite à prendre place dans le canapé. Lui il préfère squatter un fauteil, il se vautre dessus et allume la télé, réglée sur la chaîne des radios du satellite.
La musique joue en sourdine, et ils discutent, en sirotant au début parce que c'est encore trop chaud.
Elle lui pose la quastion "Et toi, toujours célibataire?"
Oui, toujours, il ajoute que de toutes façons, il préfère être pour l'instant le garçon de passage réccurent de certaines que le stupide, jaloux, tricheur et infidèle d'une seule.
Cela la faire rire, il ajoûte que c'est sérieux. Il dit aussi qu'il changerais d'attitude s'il en trouvait une qui vaudrais le coup d'oublier toutes les autres. En somme, pense-t'il, d'agir comme il le fait pourrais lui permettre de la trouver. Il raconte quelques déboires avec ses ex, celles qui l'ont prises pour un prince charmant, qui leur ferais des bébés et qui leur apporterais la maison, le jardin et le petit chien.
"Il y a une autre raison pour laquelle je suis passée".
"Ah oui?"
"Oui, j'ai crus comprendre que l'informatique c'était un peu ton truc, et moi ben, j'ai besoin d'aide, et j'ai besoin de taper des choses sur PC, je pourrais squatter ton PC?3
"Bien sûr, ça fait longtemps qu'il n'a pas été utilisé à des fins sérieuses, mais je pense que ça ne va pas l'offusquer outre mesure".
Il la mènne donc dans sa chambre. Par chance, il avait passé le week end à la ranger et à la nettoyer, il comptait inviter quelques personnes et il n'en pouvait plus de la crasse ambiante.
Il s'assoit sur le lit et la regarde lancer l'application, il s'impregne des mouvements de son torse, son cou, il imprime dans son cerveau la courbure de sa nuque.
Elle prend cet air sérieux qu'il lui avait déjà vu auparavent, lisant ses notes dans le train. Jolie, oui, très jolie.
Elle sorta une disquette. Fit sa sauvegarde et pivota sur la chaise.
Il était subjugué. Elle ouvrit la bouche et dit :
"Tu sais, je vais être franche, je ne suis pas venu pour ça, c'est un bon prétexte mais il y a mieux à faire."
Un sourire se dessina sur son visage et elle le rejoignit sur le lit.
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Commentaires
D
Mais là ça ne relève que du fantasme personnel.<br /> <br /> Ca ne m'est pas arrivé.
A
pour quelqu'un qui peut se passer de sexe...
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