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Un reptile sur le divan
9 septembre 2004

Migraine.

Et non, je n'ai pas eu la baisse de moral attendue. Je dors beaucoup, beaucoup trop tard, j'ai fais le nécessaire concernant mes problèmes financiers, on me demande d'attendre et d'être patient, le problème c'est que l'administration n'a pas à être patiente, on doit être ponctuelle sinon elle devient dangereuse, punitive.

J'ai eu à la place du blues prévu, une effroyable migraine, qui n'est toujours pas calmée. Elle dure depuis 13:00; donc 9 heures à avoir la tête dans un étau et 4 ASPRO n'ont rien changés.
Je vais tenter l'aspirine 1000, une grosse gélule, vaso-dilateur, qui fluidifie en plus le sang, ce qui fait disparaître les migraines normalement.

Je me sent très seul malgré tout, je suis coincé chez moi, je ne peut me déplacer et voir mes amis, mes amies, je ne peut aller me changer les esprits en sortant dans un bar, ni cinéma, rien, juste moi devant cet écran, a cran, j'ai énormément besoin de contacts intimes, de tendresse, mais rien n'est atteignable pour l'instant. Patience, ronger son frein, attendre le déclic qui me permettra de dire "ouf" et de tout lâcher, repartir comme avant.

Le problème, c'est qu'on ne peut pas prévoir quand arrivera le déclic, si au moins j'avais une date, je relativiserais, mais non, rien, rien de planifiable.

Le crâne se libère un peu de l'étau, l'effet placebo de la futur ingestion de cette fameuse aspirine 1000. Je connaît bien sont effet, j'ai déjà eu recours à elle auparavant. Pas que je soit un dingue des médicaments, au contraire, mais dans les cas extrêmes, comme aujourd'hui(9 heures de migraine, je trouve cela extrême), j'ai cet argument ultime pour la fluidité de mon sang au niveau de mes cellules grises.

Elles me manquent tellement, j'ai peur de les avoir perdues, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, j'ai peur d'avoir envie de plus que ce que j'ai.
C'est terrible, plus d'un mois sans les voir, presque autant sans nouvelles. Je pourrais y aller, aux nouvelles, mon téléphone est juste à côté de moi. Mais je sais que je ne suis qu'un parmis d'autres, alors je n'ose pas vraiment faire le moindre mouvement.

Je me sent comme un rat au fond d'un puis, sur la margelle, un énorme chat qui m'attend, et le seau dans lequel je me trouve prend l'eau et coule.
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Commentaires
A
tu écris vraiment bien... même tes conneries paraissent lyrique. continue !!! bisous
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