14 août 2004
Bon, c'est vrai...
Bon, c'est vrai, je parle beaucoup ici de sexe et de sentiments.
Mais comprenez que l'Amour, celui des livre, n'est qu'une vaste fumisterie. Ho ho ho, je vois d'ici ceux ou celles qui me diront "c'est pas vrai, c'est juste que tu n'a pas trouvé celle qui te faut, etc..."
Je dis que c'est faux : entre passer ma vie à chercher celle et la louper et passer ma vie à ne pas chercher et profiter des choses comme de la tendresse, du sexe et des amis, ben je préfère ne pas chercher. J'ai pas peut de vieillir seul. Si je deviens exécrable, hautain, un vrai connard, là je risque de réellement vieillir seul. Mais si je fais un minimum d'effort pour continuer à être un minimum sociable, on n'est jamais vraiment seul. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les gens ouverts d'esprit et sociables sont les vrais marginaux. Je me sens marginal, et mes amis aussi le sont. Beaucoup de personnes dont je croise la route semble étonné de la facilité que j'ai à communiquer. Je suis prolixe, bavard, saoûlant même, mais je conçois aussi que je sais écouter. C'est très dur d'écouter, car il faut prêter attention, parfois, lors de repas entres mes pote, un parle et les autres écoutent, quand on est entre pote, on attends sont tour pour parler, parfois on n'attend même pas.
L'amour ne peut pas exister, en tant que tel. Jamais on ne peut vivre ensemble bien. L'être humain est définitivement un être voué à la solitude. Pourquoi? Parce que "je pense donc je suis", rien que de penser pour soi nous isole des autres, rien que le fait de se dire "je mangerais bien une fraise" c'est de la solitude. On est le seul, a cet instant précis, à vouloir une fraise. Même si on pense aux autres, on le pense égoïstement. "J'ai pensé à toi, je t'ai rammené ça, je savais que ça te ferais plaisir" Oui, ça lui fait plaisir parce que c'est à elle qu'on à pensé, et ça nous fait plaisir parce que on se dis qu'avec ce geste on va marquer un point, remonter dans un certain type de reconnaissance.
Il n'y à pas d'amour, il y a de la reconnaissance et un besoin irrépréssible de plaisir. Pourquoi la tendresse ? Parce que l'on pense que la tendresse que l'on donne aura une juste récompense d'une tendresse en retour. C'est du mercantilisme subtilement utilisé. Je te carresse le dos parce que tu aimes ça, et je sais qu'ensuite tu va me le payer en retour en me faisant quelque chose que j'aime. "Si je te fais jouir, tu te sentiras sûrement redevable en tentant à ton tour de me faire jouir". Reste à savoir quand être le premier à "donner" pour être celui qui en recevra le plus. Cela semble très cynique, analytique, mais le propre d'une redescente de soirée alcoolisé est celui d'analyser ce que l'on pense pour avoir un certains recul. Le monde est cynique, le troc s'effectue à tous les niveau. Lavoisier a dit "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transfomre", c'est presque vrai, car enchimie, ça n'est pas vraiment de la transformation, c'est juste un échange d'ions pour changer d'état et atteindre ce à quoi la molécule est destiné.
Nous ne sommes que des molécules qui pensent, ce qui inclue toutes les dérives et abus qu'engendre la pensée.
(N.B. : j'ai trop bu, pardonnez ces paroles à la limite de l'insoutenable)
Mais comprenez que l'Amour, celui des livre, n'est qu'une vaste fumisterie. Ho ho ho, je vois d'ici ceux ou celles qui me diront "c'est pas vrai, c'est juste que tu n'a pas trouvé celle qui te faut, etc..."
Je dis que c'est faux : entre passer ma vie à chercher celle et la louper et passer ma vie à ne pas chercher et profiter des choses comme de la tendresse, du sexe et des amis, ben je préfère ne pas chercher. J'ai pas peut de vieillir seul. Si je deviens exécrable, hautain, un vrai connard, là je risque de réellement vieillir seul. Mais si je fais un minimum d'effort pour continuer à être un minimum sociable, on n'est jamais vraiment seul. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les gens ouverts d'esprit et sociables sont les vrais marginaux. Je me sens marginal, et mes amis aussi le sont. Beaucoup de personnes dont je croise la route semble étonné de la facilité que j'ai à communiquer. Je suis prolixe, bavard, saoûlant même, mais je conçois aussi que je sais écouter. C'est très dur d'écouter, car il faut prêter attention, parfois, lors de repas entres mes pote, un parle et les autres écoutent, quand on est entre pote, on attends sont tour pour parler, parfois on n'attend même pas.
L'amour ne peut pas exister, en tant que tel. Jamais on ne peut vivre ensemble bien. L'être humain est définitivement un être voué à la solitude. Pourquoi? Parce que "je pense donc je suis", rien que de penser pour soi nous isole des autres, rien que le fait de se dire "je mangerais bien une fraise" c'est de la solitude. On est le seul, a cet instant précis, à vouloir une fraise. Même si on pense aux autres, on le pense égoïstement. "J'ai pensé à toi, je t'ai rammené ça, je savais que ça te ferais plaisir" Oui, ça lui fait plaisir parce que c'est à elle qu'on à pensé, et ça nous fait plaisir parce que on se dis qu'avec ce geste on va marquer un point, remonter dans un certain type de reconnaissance.
Il n'y à pas d'amour, il y a de la reconnaissance et un besoin irrépréssible de plaisir. Pourquoi la tendresse ? Parce que l'on pense que la tendresse que l'on donne aura une juste récompense d'une tendresse en retour. C'est du mercantilisme subtilement utilisé. Je te carresse le dos parce que tu aimes ça, et je sais qu'ensuite tu va me le payer en retour en me faisant quelque chose que j'aime. "Si je te fais jouir, tu te sentiras sûrement redevable en tentant à ton tour de me faire jouir". Reste à savoir quand être le premier à "donner" pour être celui qui en recevra le plus. Cela semble très cynique, analytique, mais le propre d'une redescente de soirée alcoolisé est celui d'analyser ce que l'on pense pour avoir un certains recul. Le monde est cynique, le troc s'effectue à tous les niveau. Lavoisier a dit "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transfomre", c'est presque vrai, car enchimie, ça n'est pas vraiment de la transformation, c'est juste un échange d'ions pour changer d'état et atteindre ce à quoi la molécule est destiné.
Nous ne sommes que des molécules qui pensent, ce qui inclue toutes les dérives et abus qu'engendre la pensée.
(N.B. : j'ai trop bu, pardonnez ces paroles à la limite de l'insoutenable)
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